L'ARTP, le régulateur du secteur
télécoms au Sénégal, a adressé une mise en demeure à la Sonatel au sujet des
dysfonctionnements constatés par les usagers des applications de messagerie
instantanée Viber et Whatsapp. L'opérateur est exposé à des
sanctions pécuniaires.
Accusée par des usagers d'avoir rendu
inaccessibles Viber et Whatsapp, des applications de messagerie instantanée sur
internet, la Sonatel risque une sanction de l'Autorité de régulation des
télécommunications (ARTP).
L'opérateur sénégalais soutient dans une
note publiée le 5 mars que "les difficultés d'accès à ces applications de
voix sur IP ne sont pas imputables à la qualité de service délivrée par [son]
réseau". Ces applications, selon Sonatel, sont victimes de leur
succès, car "le nombre d'utilisateurs ne cesse d'augmenter ainsi que les
types d'usages alors que la capacité qui leur est dédiée est restée
inchangée".
Sanctions
Des explications rejetées par l'ARTP qui a
annoncé le 10 mars avoir mis en demeure la Sonatel "de prendre toutes les
dispositions utiles" pour mettre fin à ces dysfonctionnements, sans quoi
elle s'exposerait aux "sanctions requises".
Selon une source, ces dernières seraient
d'ordre pécuniaire et calculées en fonction du chiffre d'affaires de
l'opérateur. Pour le moment, ajoute-t-elle, l'ARTP analyse les résultats d'une
mission technique dépêchée inopinément chez Sonatel.