4 mai 2015

Le Maroc, de par sa position géographique, peut constituer une passerelle solide entre l'Europe et les pays africains dans le domaine des NTIC, a affirmé, récemment à El Jadida, le ministre délégué auprès du ministre de l'Industrie et du Commerce et de l'Economie numérique chargé des petites entreprises et de l'intégration du secteur informel, Mamoune Bouhdoud.

 S'exprimant à l'ouverture de la 3ème édition du Sommet francophone des DSI 2015 (Directeurs des systèmes d'informations), qui s’est tenu deux jours durant, sous le thème "Où l'IT croise les affaires" et rapporté par la Map, le ministre a mis en exergue l'évolution qu'a connue le Maroc en matière des nouvelles technologies, notant toutefois qu'il y a encore des défis à relever avec d'autres pays africains en la matière.

Ces défis, a-t-il précisé, portent notamment sur la fracture numérique, l'enclavement du monde rural dans le domaine des TIC et la nécessité du soutien des efforts sur le capital humain. Le ministre a, par ailleurs, rappelé les étapes franchies par le Maroc en matière des NTIC depuis le lancement de la stratégie nationale des NTCI en 2009, qui a permis de positionner le Royaume parmi les pays émergents dynamiques dans les technologies de l'information.

Cette stratégie nationale, a-t-il ajouté, consiste, entre autres, à généraliser l'usage des TIC, inciter l'informatisation des PME, à développer les filières TIC, et à favoriser l'émergence de pôles d'excellence.

Depuis la mise en place de cette stratégie, des efforts ont ainsi été réalisés pour permettre aux acteurs des TIC de jouer un rôle de levier de la compétitivité et de l'attractivité des investissements, a-t-il insisté, rappelant que le secteur emploie actuellement environ 52.000 salariés, contribuant à hauteur de 7 % au PIB national.  Et d'ajouter que le nombre d'abonnés à la téléphonie a atteint 44 millions en 2014, et le taux de connexion des foyers à Internet a atteint 50 % de la population (plus de 16 millions d'utilisateurs).

De son côté, le secrétaire général du ministère de l'Emploi, de la Formation professionnelle et des Technologies de l'information et de la Communication en Mauritanie, Baba Ould Boumeiss, a salué la tenue de ce congrès, qui constitue une plateforme pour l'échange des expériences et des idées entre les pays africains et étrangers en matière des NTIC, mettant en exergue les efforts entrepris par son pays pour développer ce secteur.

Mme Ouata Kathir, directrice générale d'IDC Afrique du Nord et Afrique francophone, a, quant à elle, souligné que ce rendez-vous annuel auquel ont pris part plus de 12 pays de la région de l'Afrique du Nord et Afrique francophone, notamment le Sénégal, le Togo, le Gabon, le Cameroun, la Mauritanie, la Côte-d'Ivoire, le Mali, l’Algérie, le Bénin, le Maroc, le Niger et la Tunisie sera l'occasion de démontrer l'importance d'aligner étroitement les fonctions informatiques et celles des métiers dans ce moment crucial où les entreprises de la région sont confrontées au défi de la mise en œuvre des services innovants tout en essayant d'améliorer l'efficacité opérationnelle.



26 avr. 2015


La Mauritanie abritera à partir de mardi prochain et pour deux jours la 13ème réunion du Réseau Arabe de Régulation des Télécommunications et des Techniques de l'Information.

A cette occasion, la présidence tournante du réseau passera à la Mauritanie, c'est ce qu'a annoncé un communiqué de l'Autorité de régulation, dont copie a été remise samedi soir à l'Agence Mauritanienne d'Information.

Treize pays ont jusqu'à présent confirmé leur participation à cette rencontre. Il s'agit du Sultanat d'Oman, de l'Algérie, de la Jordanie, de la Tunisie, du Soudan, de l'Arabie Saoudite, du Maroc, du Liban, de l'Egypte et des Emirats Arabes Unis en plus du secrétaire général du réseau arabe et d'un représentant de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT).

Cette réunion sera précédée le 27 avril d'un atelier sur les applications portant sur le transfert de l'image et du son ainsi que des messages inter - réseaux des utilisateurs.

24 avr. 2015

Le Gouvernement mauritanien cherche à développer le segment de l’Internet Haut Débit. Pour cela il a intégré le Programme pour une Infrastructure de Communications Régionale en Afrique de l’Ouest (West Africa Regional Communications Infrastructure Program –WARCIP) financé par la Banque mondiale (BM) et la Banque Européenne d’Investissement (BEI). Le projet se décompose en 3 composantes : (i) Composante 1 : Connectivité ; (ii) Composante 2 : Environnement sectoriel favorable ; (iii) Composante 3 : Gestion du projet.

La mise en œuvre de la Composante 1 : 

Connectivité risque d’engendrer des impacts sociaux négatifs en terme d’acquisition de terrain entrainant le déplacement physique ou économique de personnes, et/ou la perte d’habitations, de cultures et/ou la perte de sources de revenus ou de restrictions d’accès à des ressources et exigerait ainsi l’application de certaines mesures et le déclenchement de procédures et de directives opérationnelles de protection des personnes.

Afin de minimiser ces impacts et effets négatifs potentiels et optimiser les impacts et effets positifs, ce projet a requis la préparation d’une Etude d’Impact Environnemental et Social et d’un Plan de Gestion Environnemental et Social pour prévenir et gérer de façon équitable les éventuelles incidences qui pourraient découler de la mise en œuvre du projet et être en conformité avec la législation mauritanienne et les exigences de la Banque Mondiale et celles de la Banque Européenne d’Investissement.

Objectifs de L’étude d’impact permet :
une meilleure prise en compte de l’environnement dès la conception du projet ;
une anticipation des incidences environnementales éventuelles ;
la recherche d’amélioration des actions envisagées ;
la définition de mesures correctrices ou alternatives.

Cette démarche a permis l’élaboration du rapport d’EIES qui met l’accent sur :
le descriptif des principales composantes du projet ;
les textes auxquels le projet devra se conformer ;
le cadre institutionnel d’exécution du projet ;
l’état initial de l’environnement biophysique, socioéconomique et culturel pour s’assurer de la présence potentielle de ressources et de récepteurs sensibles et/ou ayant une valeur particulière qui pourraient être sujets à des effets significatifs du fait du projet ;
l’identification des impacts potentiels et des options de réduction, impliquant la prévention. En effet, chaque fois qu’un impact négatif potentiel et significatif est suspecté, une option pratique
et efficace d’élimination ou de réduction a été proposée afin de le réduire au minimum ou de le ramener à un niveau acceptable.
Le cas échéant, des mesures d’optimisation des effets positifs ont été également identifiées et proposées.
la formulation d’un Plan de gestion environnementale et sociale et la proposition d’un dispositif/canevas de suivi participatif impliquant tous les acteurs concernés.

Les thématiques environnementales et sociales considérées dans la présente EIES restent conformes aux termes de référence validés par le Gouvernement mauritanien et ses partenaires, la Banque Mondiale et la BEI.

v Contraintes environnementales et sociale des sites Contraintes environnementales :
La pression démographique et l’augmentation concomitante de la compétition entre les différents types d’exploitation des terres en Mauritanie ont accru le besoin de planification et de gestion des ressources en terres, en eau et en ressources forestières. L’environnement est menacé par le recours de plus en plus prononcé à l’exploitation des ressources forestières, à l’exploitation des terres marginales, au surpâturage des parcours, l’utilisation non réglementée et abusive des produits phytosanitaires et des engrais et le pompage non raisonné des nappes phréatiques et à l’ensablement des infrastructures (routes, infrastructures hydrauliques, villes, villages, etc. Parmi les phénomènes de dégradation des ressources naturelles, et particulièrement des ressources en terres, l’érosion hydrique est le phénomène le plus actif et le plus important. Ce phénomène est surtout marqué dans la Wilaya du Guidimakha où les terres sont pentues et les sols de plus en plus dégradés pour diverses raisons. La salinisation est aussi une forme de dégradation la plus visible dans les zones agricoles.

Contraintes sociales : Bien que le taux de pauvreté n’ait cessé de diminuer depuis plus d’une décennie, celle-ci touche encore près de 42% de la population mauritanienne. Ce niveau de pauvreté masque de grandes inégalités entre le milieu urbain et rural (3 sur 4 pauvres sont en milieu rural) et entre les hommes et les femmes (2 sur 3 sont des femmes). C’est pourquoi l’économie rurale reste largement tributaire de l’exploitation des ressources naturelles. En effet, le patrimoine naturel du pays est fort, socio économiquement, les populations rurales tirent 75% de leurs revenus de l’exploitation des ressources naturelles.

v Principe de gestion environnementale et sociale
Ce plan de gestion environnementale et sociale vise à assurer la réalisation correcte, et dans les délais prévus du projet en respectant les principes de gestion environnementale et sociale (atténuation des impacts négatifs et la bonification des impacts positifs).
De manière spécifique, le plan de gestion proposé comprend :
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Le plan d’atténuation qui comprend diverses mesures :
- celles à insérer dans les différents cahiers de charge de l’entreprise en charge des travaux
- des mesures d’accompagnement à réaliser en plus des actions techniques et/ou environnementales.
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Le plan de surveillance et de suivi qui est composé de :
- un programme de surveillance dont l’objet principal est la vérification de l’application des mesures environnementales proposées ;
- un programme de suivi dont l’objectif est le suivi de l’évolution des composantes de l’environnement en vue d’évaluer l’efficacité des mesures proposées environnementales.
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Le plan de renforcement des capacités et de communication.

Télécharger l’avis ici (PDF - 279.7 ko) 



20 avr. 2015

La célèbre speakerine Aziza Sid’Ahmed a présenté sa démission de TV Sahel, en protestation à la décision du Conseil d’administration de cette Chaine privée, portant sur la révision à la baisse et sans motif aucun, de son modeste salaire.

La présentatrice principale du JT Aziza s’est illustrée sur le petit écran par son abnégation et son assiduité ainsi que par son professionnalisme, qui lui ont valu son maintien à son poste au cours des toutes ces quatre dernières années.

TV Sahel a connu dernièrement une forte hémorragie de son personnel qui a conduit certains de ses éminents journalistes à claquer la porte de la Chaine, dont son ex-Directeur Général, le confrère Mohamed Ould Khayar. 
Traduit de l’Arabe par Cridem

19 avr. 2015

Dans les Tics (Technologies de l’information et la communication), le Maroc est premier en Afrique du Nord. C’est ce qui ressort du classement 2015 du Forum économique mondial (FEM), gagnant au passage 21 positions.

Sur le plan régional, le Maroc arrive premier en Afrique du Nord devant la Tunisie (81ème), l’Algérie (120ème), la Libye (131ème) et la Mauritanie (138ème).

Le Royaume passe ainsi de la 99ème place en 2014 à la 78ème position en 2015.  Comme chaque année, le Forum économique mondial (FEM) publie, en partenariat avec l’Insead, son rapport sur les évolutions réalisées par les pays en matière de technologies de l’information.

Intitulé «The Global Information Technology Report 2015 : ICTs for Inclusive Growth», le rapport classe cette année 143 économies sur la base du «Networked Readiness Index» (NRI).


Le Maroc a avancé de 68 positions au niveau des tarifs du mobile prépayé, un des trois  indicateurs du pilier «affordability», se plaçant ainsi à la 42ème position alors qu’il occupait le 110ème rang en 2014. Par ailleurs, le Maroc a amélioré son classement au niveau de la majorité des composantes de l’indice NRI.

10 avr. 2015

L’opérateur de téléphonie mobile Mattel, filiale de l’opérateur historique des télécommunications Tunisie Telecom, souhaite renouveler sa licence télécom 2G/3G en Mauritanie.

L’entreprise, qui est en pleine négociation pour la cession de sa majorité d’actions à Orange, voudrait par le renouvellement de sa concession d’exploitation des services de communications électroniques en Mauritanie, demeurer dans ce marché qu’elle partage avec l’opérateur leader Mauritel deMaroc Telecom et son challenger Expresso du groupe soudanais Sudatel.

Du 1er au 3 avril 2015,
 Noômen Fehri , le ministre tunisien des Technologies de l’information et de l’Economie numérique, a d’ailleurs effectué une visite de travail en Mauritanie. Objectif de ce bref séjour, relancer la coopération bilatérale entre les deux pays dans le domaine des télécoms.

Noômen Fehri s’est entretenu avec le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, à qui il a remis le message de Béji Caib Essebsi, le président de la République de Tunisie, dont il était porteur.

Face à l’agence de presse mauritanienne,
 Noômen Fehri a expliqué que «dans ce message, la Tunisie réitère sa volonté de renforcer ses relations avec la Mauritanie dans tous les domaines, et ce d'autant plus que les deux pays sont liés par de profondes et excellentes relations, tout en ayant la volonté commune de les développer davantage». 

Source : Cridem

24 mars 2015

Pourquoi le numérique n’intéresse personne en Mauritanie ? Sommes-nous entrain de rater la révolution (historique et inédite) du numérique quand de plus en plus de pays africains se l’approprient et en font un instrument privilégié de leur développement ? Autant de questions auxquelles le co-fondateur de Kapros tente quotidiennement, par son travail et ses rencontres, de répondre. Perspective.
A l’heure où le continent se pose la question cruciale du chômage de ses jeunes qui composent quasiment 75% de sa population, certains pays, comme le Rwanda, le Maroc, le Sénégal ou le Gabon, ont compris les potentialités résidant dans cette nouvelle ère industrielle ouverte par le numérique. « On peut se développer à ce niveau à bien moindres coûts, qu’à travers une industrialisation primaire, coûteuse en argent, et en transfert de technologies » explique Khalil Mounir, fondateur-associé de Kapros.
D’autant que certaines bases sont là pour servir de puissants tremplins : « L'internet mobile représentait en 2013 plus de 200 000 abonnés à la 3G en Mauritanie. Un taux de pénétration de 7% assez correct par rapport au niveau continental, et qui est en progression ; et dans les classements africains, la qualité de connexion est assez bonne en Mauritanie » développe le jeune mauritanien.
La révolution numérique « dont on ne verrait le potentiel positivement explosif, que le sommet de l’iceberg ». « Ce sont des opportunités inouïes pour nos jeunes. Vous n’avez besoin « que » d’un ordinateur, d’une connexion internet, et de votre cerveau. Je simplifie bien sûr. Encore faut-il préparer le terrain pour cela. Aujourd’hui en Afrique et partout dans le monde, les nouveaux riches sont des créateurs d’entreprises dans le domaine du numérique. Et pour une fois, tout le monde peut plus ou moins commencer sur un même pied d’égalité » continue-t-il.
Mais cette révolution mondiale n’est pas adressée qu’aux jeunes tient à rappeler Khalil Mounir. « C’est un a priori. C’est une révolution qui est en train de modifier en profondeur tous les secteurs sans exception. Imaginez que nous ayons un écosystème favorable pour le développement du numérique. Plusieurs opportunités pourront se présenter à une personne formée. Dernièrement le Groupe ATOS a signé un accord [avec l’Etat du Sénégal] pour l’installation d’une plateforme technologique dans la ville numérique de Diamniadio [située à l’entrée de Dakar]. C’est 1000 emplois de créés sur trois ans. Beaucoup de start-up sont aujourd’hui créées au niveau local en Afrique et partent à la conquête du marché continental, voire mondial » s’enthousiasme l’ancien étudiant d’Amiens.
Une chance éventuelle pour la Mauritanie
« Le PIB du Sénégal est de 15 milliards de dollars ; et la part d’internet est de 3%. C’est énorme ! Et ils en sont à peine au stade embryonnaire. A ce rythme, nous aurions pu avoir une valeur ajoutée de à notre richesse nationale de près de 150 millions de dollars, si nous nous étions lancé dedans il y a une dizaine d’années. C’est une chance pour la Mauritanie, si elle est saisie, de diversifier son économie, entre autres » affirme Khalil.
La Mauritanie a été classée 147 sur 166 dans le dernier classement de l'Union internationale des télécommunications de 2014. « Cet indice permet de classer les pays en fonction de leurs performances en termes d’infrastructures, d’adoption des Tics et de capacité à les utiliser » explique Khalil Mounir.
Une situation en rien inaltérable, et qui dépendra essentiellement, et avant tout, d’une « volonté des pouvoirs publics pour une orientation stratégique de l’économie ». « Il faut qu’ils aient conscience de tout ce que peut apporter le numérique à notre économie nationale, en termes de création de richesses et d’emplois. Une fois cela acté, plusieurs défis se poseront alors. Le premier défi est celui des infrastructures. Il faut investir massivement dans la mise en place des infrastructures et leur maintenance.
Ensuite vient l’enjeu de la formation tant au niveau des universités qu’au niveau des entreprises et administrations. Il y a aussi un défi au niveau de l’emploi. Le numérique va détruire des emplois mais il va en créer aussi. L’enjeu est de créer un écosystème favorable au développement des activités liées au numérique en Mauritanie » continue longuement le jeune mauritanien.
Indicateurs sur le numérique : La première entreprise mondiale en termes de valorisation Apple, supérieur à celle d’Exxon Mobil, le géant pétrolier. 3,025 milliards d’internautes, soit 42% de la population et plus de 2 milliard de personnes sont sur les réseaux sociaux.
Kapros, incubateur de projets numériques
Un enthousiasme permanent et sans faille pour le numérique, qui est « au cœur » de sa formation, et « le cœur de métier de Kapros », un incubateur français de projets numériques ; une start-up dont il est le co-fondateur à la base, même si un volet lié à la communication s’y est greffé depuis. « Aujourd’hui la communication passe essentiellement par les canaux numériques » explique-t-il simplement. Ils ont notamment développé SYGLES, un système de gestion des établissements scolaires en ligne, déjà en commercialisation dans sa première version.
Depuis un an installée en Mauritanie, l’entreprise Kapros basée à Amiens en France, a commencé ses activités en 2012.
Un master en gestion des entreprises, un autre en informatique, les deux complétés par un doctorat en « algorithmiques des graphes ». Durant cet intervalle d’apprentissage, il devient le président de l’association des étudiants musulmans de France. « Une vie enrichissante dans le milieu associatif qui m’a forgé, littéralement, que ce soit au niveau intellectuel, moral ou social, en rencontrant des gens de tous horizons, et de toutes conditions » ajoute Khalil Mounir, âgé aujourd’hui de 36 ans.
Kapros a eu en charge la communication (son aspect numérique) de la candidature de la Mauritanie pour le poste de Secrétaire Général Adjoint de l’union internationale des Télécommunications, durant l’automne dernier. « De plus, nous travaillons avec plusieurs institutions sur leur présence sur internet » développe le DG de Kapros en Mauritanie.
D’autres projets sont également en cours de développement, et qui augurent de la pierre que Kapros veut apporter à l’écosystème du numérique en Mauritanie. « Nous travaillons actuellement sur trois projets pour la Mauritanie. Le premier est Mauritania Events qui est un portail d’informations sur l’art, la culture et le sport en Mauritanie. Le deuxième est un projet encore confidentiel. La seule chose que je peux vous dire, c’est qu’il est dirigé vers les professionnels de tout bord. Le dernier est un agrégateur d’actualités sur la Mauritanie » précise celui qui exhorte à une diversification active de l’économie du pays, bien trop dépendante à ses yeux de l’extraction des ressources naturelles.
« Le solaire, le tourisme de qualité et l’agriculture sont trois secteurs, de mon point de vue, qui peuvent donner une réelle, importante et salutaire diversification à notre économie » conclut-il.

source: mozaikrim