16 mars 2015

L'ARTP, le régulateur du secteur télécoms au Sénégal, a adressé une mise en demeure à la Sonatel au sujet des dysfonctionnements constatés par les usagers des applications de messagerie instantanée Viber et Whatsapp. L'opérateur est exposé à des sanctions pécuniaires.
Accusée par des usagers d'avoir rendu inaccessibles Viber et Whatsapp, des applications de messagerie instantanée sur internet, la Sonatel risque une sanction de l'Autorité de régulation des télécommunications (ARTP).

L'opérateur sénégalais soutient dans une note publiée le 5 mars que "les difficultés d'accès à ces applications de voix sur IP ne sont pas imputables à la qualité de service délivrée par [son] réseau". Ces applications, selon Sonatel, sont victimes de leur succès, car "le nombre d'utilisateurs ne cesse d'augmenter ainsi que les types d'usages alors que la capacité qui leur est dédiée est restée inchangée".

Sanctions
Des explications rejetées par l'ARTP qui a annoncé le 10 mars avoir mis en demeure la Sonatel "de prendre toutes les dispositions utiles" pour mettre fin à ces dysfonctionnements, sans quoi elle s'exposerait aux "sanctions requises".

Selon une source, ces dernières seraient d'ordre pécuniaire et calculées en fonction du chiffre d'affaires de l'opérateur. Pour le moment, ajoute-t-elle, l'ARTP analyse les résultats d'une mission technique dépêchée inopinément chez Sonatel.